Les questions que se posent les parents avant d’envoyer leur ado en colo ?

A l’adolescence, d’autant plus lorsqu’un jeune n’est jamais parti en colo, beaucoup de questions se posent avant de prendre la décision du départ. Et c’est bien normal. La peur de l’inconnu, est ce que ça va bien se passer ?

Les sujets de l’autonomie, du curseur entre liberté et sécurité, de l’intégration dans le groupe se posent à la fois chez le jeune et sa famille. Chaque ado a ses habitudes de vie familiale et lorsqu’on essaye de se projeter dans une vie en collectivité, de nombreux doutes apparaissent. Est-ce que la colo va apporter tout ce qu’on espère malgré nos doutes ? Quels bénéfices à tenter l’expérience ?

Zoomons un instant sur quelques questions récurrentes :

  • Est-ce que mon ado saura facilement s’intégrer et se faire des amis ?
  • Comment se passe la surveillance en colo ?
  • A quoi dois je penser avant de partir (achats éventuels, portable…) ?
  • Comment se passe une colo spécialisée pour ado ?
  • A quelle communication je peux m’attendre entre la colo et moi ?

Mais avant….

Pourquoi envisager une colonie de vacances pour son ado ?

Les vacances scolaires sont longues et il est fréquent que les ados tournent en rond devant les écrans, dans la rue ou dans leur chambre.

L’adolescence est une période parfois compliquée avec des passages difficiles à dépasser, spécifiques à chaque ado. Il arrive souvent qu’en tant que parent, nous envisagions la colo pour ado comme une expérience riche en sociabilité, en prises d’initiative, en interactions de toutes sortes. Comment mettre à profit tout ce temps de vacances ?

Si le jeune, spontanément ou à la suite d’une discussion, envisage de partir en colo, c’est sûrement une très bonne idée de l’accompagner à trouver LA colonie de vacances qui répondra à ses attentes. Car c’est certain, s’il est volontaire pour partir et qu’il a choisi avec soin sa colo parmi toutes les offres possibles, alors il y a toutes les chances pour qu’il y vive des expériences humaines bénéfiques pour sa vie d’ado : Développer ses capacités à vivre en groupe, gagner en autonomie, faire des choix collectifs, respecter des règles communes, partager etc.

Mais attention, toutes les colos n’ont pas le même « projet pédagogique ». Lorsqu’on cherche une colo, on a tendance à chercher une activité qui plairait à notre ado : de l’équitation, du surf, du foot… Et c’est bien là le piège.

Dépasser ce simple filtre de recherche permet de trouver ce qui est réellement important et que l’on cherche en premier : Quelle place a la décision des jeunes dans la colo ? Quelles opportunités de rencontres et d’initiatives permet le projet du séjour ?

Evasoleil travaille son projet de colo pour donner un maximum d’intérêt pour chaque ado à vivre cette expérience de séjour : Les jeunes sont codécideurs du programme de leurs vacances. Et ça change tout.

Quelles sont les questions les plus fréquentes des parents ?

Comment rassurer mon ado qui appréhende à partir en colo ?

L’appréhension est normale. Pour l’aider à la dépasser, la solution est dans la méthode du choix de la colo : « Prends cette semaine pour fouiller sur internet et trouver quelques colos qui te plairaient. J’essaye aussi de mon côté et on se passe un petit moment pour partager nos trouvailles. »

Plus le jeune va lire des détails sur un séjour, voir des vidéos, plus il va se représenter l’ambiance, l’environnement et ressentir s’il s’y plairait ou non. Il faut l’aider à remplacer la peur de l’inconnu par une envie de vivre une colo qu’il comprend.

Comme un voyage pour un adulte, il faut transformer ce départ en colo en un projet personnel. Y a-t-il des réseaux où l’on peut prendre des infos ? Y a-t-il des amis qui seraient prêts à l’accompagner ?

Les questions sur l’intégration

  • La colo accueille-t-elle des groupes déjà constitués ? *Ou au contraire est ce que les jeunes arrivent majoritairement seuls ?
  • Comment se passe la première journée ?

Plus on trouve d’information sur ces détails, plus on a raison d’être rassuré.

Car c’est le projet qui fait tout. Si le projet de la colo est réfléchi, il prévoit des temps de rencontre le premier jour, et une naissance de groupe qui donne à chaque jeune une place adaptée à sa personnalité, sans influence ou pression extérieure.
A Evasoleil par exemple, le premier jour n’est consacré qu’à l’accueil individuel et à la création d’un groupe mixte bienveillant et accueillant. Toutes les personnalités sont prises en compte et acceptées.

Les questions sur la surveillance des adultes en colo 

  • Est-ce que l’équipe d’animation est présentée sur le site ?
  • Est-ce qu’il y a des quartiers libres de prévus dans le séjour ?
  • Quelles en sont les règles ?
  • Est-ce qu’il y a des règles pour l’utilisation des portables ?

La surveillance en colo est proche de la surveillance dans une famille. On est attentif, on est à l’écoute, on laisse faire ce que les jeunes sont en capacité de faire seuls, et on accompagne lorsqu’on pense devoir le faire.

Il s’agit d’un curseur placé entre confiance et surveillance qui peut être un peu différent d’une colo à une autre, et encore une fois, c’est le projet du séjour qui le détermine.
Si le séjour est préparé par une équipe formée et expérimentée, alors vous pouvez leur faire confiance. Préférez des organisateurs qui décrivent leurs positions, leurs valeurs, leurs méthodes plutôt que le nombre de séances de sports qui sont comprises dans le prix du séjour.

Encore une fois, plus le projet de la colo est décrit sur le site de l’organisateur, plus vous avez l’assurance que votre ado ne sera ni livré à lui-même, ni enfermé dans un séjour infantilisant. Fuyez les organisateurs avec 250 destinations et recherchez des organisateurs qui proposent peu de séjours simultanément.

Les questions sur l’équipement à prévoir avant le départ ?

Adolescent qui prépare son sac pour partir en colonie de vancances

  • Que mettre dans la valise ?
  • Que faut-il éviter ?

L’organisateur vous remet dès l’inscription un « trousseau » qui comprend tout ce qui est nécessaire pour la colo. La plupart du temps, il n’y a rien de particulier à prévoir sauf si les nuits se passent sous tentes.

Les draps sont en principe fournis, ainsi que le matériel sportif pour faire les activités.

Faut-il donner de l’argent de poche ?

Cherchez l’info ou demandez-la à l’organisateur. Selon les lieux du centre de vacances, il est peut-être possible pour les jeunes d’acheter une crêpe ou un soda lors d’un quartier libre, ou un souvenir.15€ par semaine semble être une bonne moyenne.

Evitez les bijoux de valeur ou tout ce qui est fragile. Si vous avez le choix entre une vieille enceinte portative ou la toute dernière achetée pour son anniversaire, préférez l’ancienne.
Si votre ado joue d’un instrument de musique, demandez à l’organisateur si c’est opportun ou non de l’apporter.

Les questions sur le fonctionnement et le programme de la colo

  • À quoi ressemble une journée type en colonie de vacances ?
  • Que mange-t-on en colo ?
  • Comment se passe l’organisation de la douche ?
  • Comment s’équilibrent les temps d’activités, de repos et de vie en groupe ?

Toutes ces questions sont les plus importantes du séjour car c’est ce qui constituera le véritable cœur des vacances collectives de votre ado.

Et selon les colos, les réponses peuvent être très différentes. Des fonctionnements imposés pour tous à l’autonomie absolue (plus rare).

  • Les ados ont le choix des activités ?
  • Est-ce que leur participation est obligatoire ?
  • Est-ce qu’il y a du temps pour soi ?
  • Les douches sont à heure fixe ? (Les douches collectives n’existent plus en colo depuis très longtemps).

A Evasoleil, toutes ces questions sont posées aux groupes qui déterminent le programme d’activités, les temps libres. Les jeunes peuvent préparer certains repas s’ils le souhaitent. Les temps d’activités, les temps libres, les temps collectifs sont soigneusement dosés pour répondre aux besoins des ados.

A Evasoleil, on demande aux jeunes de s’investir dans la vie du groupe, d’une façon ou d’une autre. Par 2 ou 3, les ados préparent au moins une activité dans la semaine : un repas, une animation sportive, un jeu… Le programme se réalise à partir des idées des jeunes en début de séjour.

Les questions sur la communication avec leurs ados durant le séjour

Dans la plupart des colos, les jeunes peuvent amener leur portable et donc communiquer directement avec vous. Vous aurez donc des nouvelles de votre ado. Parfois, il faudra demander pour en avoir mais le dicton est souvent juste : Pas de nouvelle, bonne nouvelle.

Exigez d’avoir un numéro pour joindre la direction du séjour si besoin. Il existe encore des organisateurs qui ne fournissent pas de numéro direct.

A Evasoleil, notre colonie de vacances à Montalivet, vous recevez une petite carte avec les numéros de téléphone des personnes sur place si besoin.

Restez joignable car en fonction des colos, les équipes peuvent vous appeler :

  • Si elles rencontrent des difficultés d’intégration, de comportements
  • Si elles ont des questions d’ordre médical (ex : un médicament peut-il être prescrit ?)
  • S’il se passe un problème sur le séjour (urgence médicale, comportement déviant)

Si votre enfant vous contacte pour se confier à vous pour un problème, écoutez le mais ne décidez rien à distance, et prévenez la direction du séjour rapidement. Faites confiance aux équipes sur place. Ne surinterprétez pas, les ados ont parfois tendance à exagérer, ou au contraire sous-évaluer. Le mieux est de transmettre l’information aux équipes qui réagiront sur place et vous tiendront au courant. A distance, sans connaître la réalité et la situation, on se trompe toujours.

À propos d’Evasoleil

Evasoleil, est une association composée d’une équipe de professionnels de l’animation. Elle est née en 2008 dans le but de proposer des colonies de vacances à taille humaine. Les séjours proposés encouragent les enfants et les jeunes à expérimenter la citoyenneté et le vivre ensemble.

Une Agora dans une colonie de vacances ?

 

L’été 2022, Evasoleil a expérimenté pour la première fois des Agoras quotidiennes sur le séjour estival organisé à Montalivet, en Gironde. Cet article vise un partage d’expérience qui nous semble intéressant à vous raconter, jeunes, parents, animateurs, bénévoles ou volontaires dans l’univers de la colonie de vacances.

Conversation entre directeurs

Un sujet d’article difficile : Qu’est-ce qu’un directeur dans une équipe d’animation ? La question est tellement omniprésente dans les formations de directeurs et leurs expériences qu’il nous semblait pertinent de l’aborder sur Expression Libre. Mais comment ? C’est un sujet à la fois personnel, presque intime… Alors nous avons fait le choix d’en discuter, librement, à travers un échange d’idées.

Vous avez dit « démocratique » ?

 

Parfois, presqu’au hasard, nous découvrons que certains de nos adhérents ne sont pas si éloignés de notre projet associatif. 
Voici à l’honneur le projet d’une adhérente, Mylène (qui inscrit son fils Raphaël dans des colos Evasoleil) qui monte une école démocratique. Expression libre est une tribune pour parler démocratie, pédagogie, éducation populaire… Vous avez dit “démocratique”?

Projet d’animation vs projet de société

 

Cet article s’adresse à tous les adultes, professionnels de l’éducation ou non, qui se reconnaissent dans le questionnement suivant :

“Quand je lis des critiques de la pédagogie par objectifs, j’adhère, ça me questionne, ça me donne envie de remettre en cause mes pratiques. MAIS… je suis convaincu.e qu’en tant qu’éducateur.ice, j’ai bien un projet. J’ai des ambitions pour ces enfants dont je m’occupe. Je m’intéresse à l’éducation parce que j’ai envie d’apporter mon grain de sable pour une transformation de la société, pour une société plus … . Alors comment faire ?”

La relation enfant – animateur

 

Le projet Evasoleil repose sur 3 piliers pédagogiques. L’un d’eux est ce que nous appelons « l’individualisation ».
La pédagogie différenciée, ou l’individualisation est étroitement liée à la relation entre l’enfant et l’animateur. Les questions de posture, de référence (et double-référence comme nous l’appelons à Evasoleil), d’autorité, de proximité, de confiance sont des questions que tous les animateurs se posent continuellement, à Evasoleil comme ailleurs.

Quand Evasoleil rencontre Courcelles

Dans le cadre du projet DREAM (étude européenne sur la démocratie affective), Laure et Sylvain sont invités à découvrir la pédagogie de la maison de Courcelles, lors d’une colo du mois d’avril 2018. Voici notre expérience racontée :

L’engagement, pièce fondamentale de notre projet

 

C’est un exercice difficile de parler de l’engagement en évitant les écueils de la généralisation, surtout pour une association qui se construit avec les autres et dont chaque membre a son propre parcours, sa propre motivation.
Alors, nous avons décidé de co-écrire un article sur les points de vue personnels des membres du conseil d’administration et des 2 permanents.

L’article suivant pose des hypothèses, des points de vue personnels, et ne se veut nullement être une doctrine.

S’émanciper de la pédagogie par objectifs

 

Nous partageons l’intuition depuis des années que la pédagogie doit permettre, créer du possible, de l’action individuelle et collective, la rencontre… Et pas de l’emprisonnement. (Stefan Bouquet et Sylvain Stienon)

Nous avons souhaité tous deux coordonner l’écriture d’un article sur la question des alternatives à la pédagogie par objectifs apprise traditionnellement dans les formations d’animateurs, et relayée dans les ACM.

Concertations d’enfants : Outils pédagogiques du faire-ensemble

 

La concertation, quelque soit sa forme, est difficile car elle dépend d’énormément de facteurs mouvants, invisibles, et les témoignages de pratiques sont rares.
Il me paraissait donc intéressant de témoigner, non comme un expert, mais plutôt un praticien chercheur (dans le premier sens du terme, c’est-à-dire tout sauf trouveur).
Je ne livrerai donc pas de recette ici, à peine quelques suggestions personnelles (en vert) et différentes impressions tirées de mes expérimentations aussi imparfaites que nombreuses et motivées, qui j’espère, aideront quelques animateurs motivés à mettre mieux en place les réunions d’enfants dans les ACM.
Merci à Flo pour les dessins (animatrice avec qui j’ai eu la chance de travailler !). Pour la découvrir : Floraison

Une vision éducative indispensable pour l’animateur

 

Il y a autant de visions du rôle de l’animateur que d’animateurs…

Mathieu Mauvieux, Alexi Uyttersprot, Loïc Renault, et Sylvain Stienon ont co-écrit cet article, suite à d’innombrables discussions avec des animateurs de tous les horizons. Floriane Gander (Floraison) nous a offert ses dessins.

Selon notre personnalité, notre histoire de vie, notre propre éducation, notre formation, nos employeurs successifs et notre expérience, nous deviendrons un animateur refusant toute place à l’éducatif dans nos fonctions, ou au contraire, un animateur qui politisera ses actions en cherchant à donner du sens, une dimension éducative à son rôle.

Les activités spontanées : Une autre méthodologie d’animation


Voici un article d’Alexi Uyttersprot, BAFA, BAFD, BP JEPS LTP qui débute l’animation il y a 10 ans en ALSH. Il est depuis 2012 directeur d’un SAEJ, formateur BAFA et BAFD, et défend une pédagogie nouvelle au quotidien.

Nous sommes toujours heureux lorsqu’un directeur en fonction démontre qu’il est possible de faire autrement, en tenant compte davantage des envies des enfants.
Si le projet n’est pas le notre, il a bien sa place ici, sur notre site, car porté par la même envie d’innover, de trouver des formes concrètes servant une éducation populaire moderne et réfléchie, respectueuse du public.

Le planning d'activités EVASOLEIL

Animer en ACM en coéducation avec les familles

 

Si la loi oblige normalement les équipes d’animation à communiquer les projets éducatifs et pédagogiques aux représentants légaux (source), la pratique majoritaire est bien différente. 
De l’absence totale d’information aux mensonges des pratiques, en passant par la seule diffusion des planning d’activités et du règlement de la structure, la plupart des équipes pédagogiques sont frileuses pour réellement partager avec les familles, construire avec, coéduquer…

Le Web et l’animation

 

Ce qui est amusant avec internet c’est qu’il est tellement “naturellement présent” dans la vie (du moins celle de ceux de ma génération…) qu’on ne se rend même plus compte lorsqu’on l’utilise. Il existe des milliers d’articles, d’études, qui démontrent les avantages et les inconvénients de l’utilisation du Web. Je vous propose de recenser quelques raisons de se méfier d’internet…

Le Web et l’animateur. Le Web et l’éduc pop. Education populaire, éducation du peuple par le peuple, sur le papier, ça colle… Le Web, ce formidable outil qui permet à chacun de partager ses compétences… Oui oui, même celui qui n’en a pas.

Les activités autour du livre

 

Après avoir obtenu un DUT Métiers du livre, Lara Guillaume a travaillé en librairie et bibliothèque. Elle est aujourd’hui directrice d’accueil de loisirs depuis plusieurs années, et a été directrice de colo pour Evasoleil en 2013. Titulaire du BAFD et en cours de formation BPJEPS, elle nous offre son éclairage sur le livre, la lecture,en accueil collectif de mineurs.

 

“Plus de 7% de nos concitoyens ne maîtrisent pas la lecture, l’écriture, le calcul, les compétences de base pour être autonome dans des situations simples de la vie quotidienne, alors même qu’ils ont été scolarisés en France” (*1)

Une affirmation propre à motiver tout acteur éducatif, pourquoi pas?

Le jeu, principal outil de l’animateur

 

Entre deux parties, au détour de nombreuses discussions, je me souviens il y a quelques années, avoir répondu à la question « mais pour toi le jeu, c’est quoi ? » par « Le meilleur outil de l’animateur ». Je fus aussitôt repris par un collègue et ami : « C’est pas notre meilleur outil. C’est notre SEUL outil. »

5 ans plus tard, je ne peux que constater qu’il avait raison. L’animateur est un professionnel du jeu, et si bien souvent il s’octroie diverses missions éducatives, sociales, culturelles voir ésotériques, il oublie souvent que quelque but qu’il poursuive, le vecteur est le même : Le loisir, le jeu.
En une décennie d’animation, je ne compte plus les « débats » chiants, les « informations » assommantes, les «régulations» pompeuses et longues auxquelles j’ai assisté.

Sortir des thèmes en ACM ?

De plus en plus d’équipes d’animation proposent dans les accueils de loisirs et en colonies de vacances des thèmes pour les enfants.

Le printemps, la préhistoire, les insectes, la nature, voyage dans le temps, les marionnettes, Disney, les monstres, l’Egypte… Qu’apportent ces thèmes aux enfants? Peut-on s’en passer?

Je ne traiterai dans cet article que des thèmes qui ne sont pas des objectifs. En effet, on peut parfois lire “thème des droits de l’enfant” ou “colo thématique choisie par les enfants” qui sont en réalité plus proche du projet que du thème.

Le projet d’enfants en accueil collectif de mineurs

Pourquoi des projets d’enfants ?

Notre petite expérience dans la mise en place des projets d’enfants en ACM devait être partagée. Il y a trop peu d’outils disponibles pour les animateurs et directeurs pour ne pas témoigner.

Dans cette très (trop?) longue page, nous essayons de donner des arguments, des outils, une méthode pour aider les équipes qui souhaiteraient développer la démocratie participative de cette façon dans leur structure.
Notre expérience ne vaut pas science exacte. Nous serions heureux de partager avec d’autres structures nos expérimentations. Nous pouvons aussi répondre aux demandes particulières (n’hésitez pas à poster en commentaire vos questions).
Enfin, nous intervenons auprès d’équipes volontaires, dans les structures, pour proposer des temps de formations d’équipe.

Comment animer les droits de l’enfant auprès d’un public enfant ?

Un adulte sur deux ne connait pas la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. 2 enfants sur 3 ne la connaissent pas… L’Unicef tire les oreilles de la France sur cette question.
Mais quelles sont les raisons de cette méconnaissance? Est ce vraiment important que la population connaisse cette convention?

Pourquoi est-il important de parler des droits de l’enfant?

En France, on aurait tendance à penser que les droits de l’enfant sont respectés, et qu’il n’est pas nécessaire de perdre du temps à faire connaître un texte qui est plus destiné aux pays pauvres qu’à la France.