CIDEing for Change 2016

Pourquoi un projet Evasoleil sur les droits de l’enfant en 2016 ?

 

terre educLa Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) est le premier texte international juridiquement contraignant de protection des Droits de l’Enfant.

La Commission Droits de l’Enfant de l’association Evasoleil met en place des actions permettant de sensibiliser et de promouvoir les droits des enfants et de travailler sur les axes prioritaires évoqués dans le rapport 2015 du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies.

Le Rapport 2015 de l’Unicef France

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Plus de 3 millions d’enfants pauvres, plus de 30 000 sans domicile, 9 000 vivant dans des bidonvilles, 140 000 élèves décrocheurs chaque année, des disparités territoriales de plus en plus marquées en France. Le rapport 2015 est un cri d’alarme qui doit pousser les autorités françaises à agir d’urgence et de manière plus efficiente pour chaque enfant.

Les 4 grands principes de la CIDE

  • La non-discrimination
  • L’intérêt supérieur de l’enfant
  • La survie et le développement de l’enfant
  • La participation de l’enfant

Rappel du projet CIDEing for Change 2015

CIDEing for change 2015

 

L’an passé, Evasoleil a coordonné un projet de sensibilisation aux droits de l’enfant mettant en scène au Cambodge et à Montalivet des enfants et des jeunes, pour un clip vidéo.
Ce clip (près de 2000 vues sur Youtube) a été partagé aux principales organisations françaises défendant les droits de l’enfant. Un dvd a été réalisé et diffusé.

Projet CIDEing for Change 2016

Pour les animateurs de Montalivet 2016 :

imagesZH8XP6ZWObjectifs :

• Faire connaître de façon ludique quelques principes de la CIDE aux enfants qui participent aux activités proposées
• Permettre à ces enfants de s’exprimer, d’une façon originale et plaisante (artistique ou non) sur un droit ou une famille de droits (choisi(e) par l’animateur ou les enfants)
• Produire un enregistrement court (moins d’une minute à remettre à l’équipe permanente) de l’activité ou du projet permettant de la (le) valoriser et en apportant un savoir au spectateur.

Démarche :

Demarche02En plus des projets/activités apporté(e)s par les enfants/jeunes (projet de fonctionnement des séjours Evasoleil), chaque animateur devra proposer lors de la veillée du premier soir, au moins une fois sur sa période de travail un projet/une activité  autour des droits de l’enfant.

Toutes les activités devront être conçues pour qu’elles puissent être mises en image dans l’objectif de produire un court-métrage réalisé sous forme de reportage.

L’ensemble de ces activités devra être porté sur le planning d’activités des groupes. L’enfant/jeune s’inscrira comme il le fait à l’accoutumée pour y participer.

L’animateur devra concevoir un projet ayant du sens permettant à l’enfant/jeune de s’intéresser à ses droits. Il faudra créer un contexte agréable, valorisant et stimulant pour que l’enfant/jeune ait envie de participer à une production créative et/ou artistique visuelle.

L’animateur est responsable de la sensibilisation, de la présentation et de la forme de l’activité/ du projet qui lui assurera suffisamment de participants.

Pour l’équipe qui encadre les séjours au Cambodge :

été 2016

 

  • Pour les semaines à l’école GreenWay :Sensibiliser le public ado participant, à la CIDE et les encourager à mener des activités dans l’école permettant aux enfants de connaître leurs droits.

 

  • Pour la semaine itinérante au Cambodge :Encourager les jeunes à rapporter un témoignage visuel des conditions de vie des enfants au Cambodge, des mentalités et des volontés locales.

Les images, enregistrements rapportés des 4 semaines au Cambodge seront montés pour la réalisation du reportage libre 2016.

Pour l’équipe permanente d’Evasoleil :

  • Regrouper les différentes valorisations des activités et projets de l’été pour les donner à monter en un reportage libre.
  • Sensibiliser et promouvoir la CIDE à travers un reportage libre (vidéo montée et diffusée largement). Une version courte (3 minutes) et une version longue prêtes avant le 20 novembre 2016.

Moyens mis à disposition

Référente élue du projet :

Sabine Potdevin, élue au conseil d’administration, chargée des droits de l’enfant.
Joignable par mail à sabine@evasoleil.com

Référente technique du projet :

Aurélie Gueganno diplômée (BPJEPS Loisirs Tout Public) sera la référente technique de ce projet afin d’accompagner les animateurs qui le souhaitent dans le montage de leur projet avant et pendant le séjour.
Pour contacter Aurélie avant cet été uniquement par :
Mail à l’adresse suivante : aurelie.evasoleil@gmail.com

Moyens matériels

Un caméscope, le matériel d’activité disponible sur les séjours.

Un budget supplémentaire pourra être accordé par l’équipe permanente en fonction de la pertinence des projets qui lui seront présentés.

Quelques ressources

www.unicef.fr : L’Unicef est une association loi 1901, agence de l’ONU, chargée de promouvoir et défendre les droits de l’enfant, et faire en sorte qu’ils soient respectés pour tous les enfants du monde
Des outils pédagogiques proposés par l’Unicef 

www.humanium.org : Humanium est un ONG internationale de parrainage d’enfants engagée à mettre fin aux violations des droits de l’enfant dans le monde

www.citoyendedemain.net : Citoyen de demain est un centre de ressources qui fédère et valorise les initiatives de nombreux acteurs éducatifs engagés au quotidien dans des pratiques d’éducation citoyenne.

Animer les droits de l’enfant & Un point sur l’éducation dans le monde et en France & Et si mes droits m’étaient contés ? sont des pages du site internet d’Evasoleil qui parlent de la CIDE et du projet.

Quelques points de repères :

La CIDE dans le monde

enfant_blesseLe 20 novembre 1989, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) est approuvée par l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. Il faudra attendre le 2 septembre 1990 pour que les Etats l’ayant ratifié soient juridiquement dans l’obligation de l’appliquer.
droits de l'enfantLe droit à l’identité
• 51 millions de naissances ne sont pas enregistrées.
• 44 % de ces enfants vivent en Asie du Sud.
Le droit à la santé
• 24 000 enfants âgés de moins de cinq ans meurent chaque jour de malnutrition et de maladies qui, dans la plupart des cas, pourraient être évitées.
• 1 milliard d’enfants sont privés d’un ou de plusieurs services essentiels à leur survie et à leur développement.
• 22 millions de nourrissons ne sont pas protégés des maladies infantiles par une vaccination de routine.
Le droit à l’éducation
• 101 millions d’enfants ne sont pas scolarisés.
• Plus de la moitié sont des filles.
• L’alphabétisation des jeunes est 1,2 fois plus élevée chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes dans les pays les moins avancés.
Le droit à la protection
• 158 millions d’enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent.
• On compte plus de 250 000 enfants soldats.
• 1,2 millions d’enfants environ ont été victimes de la traite chaque année depuis 2000.
Le droit à la participation
• Dans de nombreuses régions du monde, la parole des enfants est encore trop souvent ignorée.
• Tous les enfants dont les droits n’ont pas été respectés sont autant d’enfants qui n’ont pas été écoutés, que l’on n’a pas laissés parler

La CIDE en France

education_france_2015_social850x850Adhésion du pays à la CIDE
Date de ratification de la France : 1990
La ratification signifie qu’un État accepte d’être juridiquement lié par les dispositions de la Convention.
Déclarations et Réserves : La France a émis une réserve à l’application de l’article 30 relatif aux droits culturels, religieux et linguistiques des minorités. L’Etat français estime qu’il n’existe pas de minorité sur son territoire et annule en totalité cet article (compte tenu de l’article 2 de la Constitution de la République Française, ‘article 30 n’a pas lieu de s’appliquer en ce qui concerne la République).
Près d’1 adulte sur 2 et de 2 enfants sur 3 (âgés de 9 à 14 ans) n’ont jamais entendu parler de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)
Et, 63 % des adultes et 71 % des enfants ne connaissent pas le contenu de cette convention.

3 millions d’enfants sous le seuil de la pauvreté
20 000 enfants en situation de handicap non scolarisés
Entre 8 000 et 10 000 enfants vivant en bidonville
98 000 cas connus d’enfants en danger actuellement (10% de + qu’il y a 10 ans)
Parmi eux, 19 000 enfants victimes de maltraitance et 79 000 en situations à risque
44 % des enfants maltraités ont moins de 6 ans

En savoir plus sur les droits de l’enfant en France, en 2017

La CIDE au Cambodge

droits de l'enfant au CambodgeAdhésion du pays à la CIDE
Date de ratification du Cambodge : 15 octobre 1992
La ratification signifie qu’un État accepte d’être juridiquement lié par les dispositions de la Convention.
Déclarations et Réserves : Le Cambodge n’a émis aucune réserve à l’application de la CIDE. Le Gouvernement est donc lié par l’ensemble des droits garantis par la Convention.

Bien que son économie constitue aujourd’hui l’une des plus dynamiques d’Asie, le Cambodge est encore très loin de protéger suffisamment les droits de ses enfants. En effet, la situation de ceux-ci est grave, cruelle et tragique. Ce pays doit, par conséquent, absolument fournir d’importants efforts pour que les enfants puissent bénéficier de meilleures conditions de vie.

1/3 de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté avec une très forte disparité entre les milieux urbains et ruraux (plus touchés par la pauvreté et plus exposés à la malnutrition et à des conditions de vie très marginales

1/3 des nouvelles infections est transmise de la mère à l’enfant et un grand nombre d’enfants se retrouvent orphelins après la mort de leurs parents en raison du Sida. Installations hospitalières insuffisantes et en mauvais état, dépourvues de service pédiatrique
Taux de mortalité infantile élevé : plus des ¾ des naissances ont lieu au domicile de la mère
Environ 16% de la population dispose de l’eau potable alors qu’environ 80% des Cambodgiens vivent en campagne
Plus de 10% des enfants cambodgiens ne sont pas scolarisés. L’accès à l’éducation encore plus restreinte pour les filles puisque seulement 20% d’entre elles vont en école secondaire. Les enfants combinent travail et école et ne peuvent pas étudier dans de bonnes conditions.
Environ 45% des enfants de 5 à 14 ans travaillent. 300 000 enfants dans l’obligation de travailler pour subvenir aux besoins de leur famille (avec des tâches dangereuses).
23% des jeunes femmes cambodgiennes (interrogées) confient avoir été mariées avant l’âge de 18 ans.
Plus de 30% des naissances ne sont pas officiellement déclarées au Cambodge.
De très nombreux enfants cambodgiens à la recherche d’emploi, sont bien, souvent, victimes d’exploitations et d’agressions sexuelles.

Publié le 11 mars 2016 Par Sabine Potdevin
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